La fermeture du Donjon Henri-Bourassa doublée par l’expression d’un mécontentement face à un magasin de la région de Montréal, a soulevée une certaine polémique sur la relation entre les wargamers et les fournisseurs locaux.
Depuis longtemps, les propriétaires de magasins locaux travaillent fort pour fidéliser leur clientèle, se distinguer des autres magasins déjà nombreux dans la région et pour obtenir un chiffre d’affaires souvent juste assez suffisant pour atteindre une marge de profit raisonnable.
Avec les années, le marché du wargaming a évolué. Internet est rentré dans le décor avec des sites accessibles comme eBay ou GC-Minis.com. Sans difficulté, les consommateurs se sont tournés vers ces sites pour obtenir leurs figurines à un meilleur prix, surtout devant la flambée des prix que des compagnies comme Games Workshop ont appliquées sur leurs lignes de produits.
Club Chaos ne fait pas exception. L’attrait de eBay est indéniable et tous les membres du Club ont profité d’occasions en or pour garnir leurs armées. À une époque, des membres du Club se sont même lancés en affaires sur eBay.
Donc, cette accessibilité, appuyée par un dollar canadien très profitable, a carrément grugé les revenus des magasins locaux, et cette menace est maintenant bien présente et durable. Il faut être honnête : la fermeture de magasins comme le Donjon n’est pas dû à une concurrence saine entre les magasins locaux… mais elle est plutôt symptomatique de « l’évasion » de nos achats vers des sites internet.
C’est pour cela qu’avec raison, certains magasins se sont éloignés de la communauté de wargamers. L’argent est ailleurs. Pensez à Magic où la base de joueurs, un peu plus jeune, ne s’est pas (encore) approchée massivement de eBay et dépense allègement leur allocation pour des achats plus rapides, plus exécutifs. Très rentables, les jeux de cartes à collectionner et les jeux de société sont devenus les produits de prédilection pour plusieurs magasins.
Ça s’est fait évidemment au détriment des wargamers qui ont vu le nombre d’événements organisés en magasin en baisse. Plus récemment, on a vu des magasins exiger un abonnement annuel, et/ou un coût d’entrée à leur salle de jeu. Utiliser gratuitement les tables de décors des magasins était tout simplement perçu comme un acquis pour les wargamers. C’est en quelque sorte un choc de voir le changement de cette prémisse.
D’un autre point de vu, c’était sûrement aussi un choc pour le propriétaire de magasin de voir son client régulier arriver avec des modèles qu’il n’avait pas acheté dans son magasin. On peut comprendre le certain niveau de frustration des propriétaires devant cette situation.
Club Chaos reconnaît que la santé financière des magasins locaux est essentielle pour tenir soudée la communauté de wargamers. Par exemple, la mini-convention que sera Chaosludik se veut un point de rassemblement pour les wargamers, pour le temps d’une journée, et nous sommes conscients que cet événement ne sera pas possible sans l’apport des magasins locaux.
C'est pour cela que les membres de Club Chaos s'engagent à encourager les magasins locaux et à prioriser leurs achats dans ces magasins avant de considérer recourir aux ressources internet.
Nous croyons qu'en procédant ainsi nous allons contribuer positivement à la santé financière des magasins locaux et qu'à court, moyen et long termes, ce sera au bénéfice de la communauté du wargaming à Montréal et aux alentours car, si nos magasins locaux préférés sont en santé financière, il demeureront de plaisant lieux de rencontre.
Depuis longtemps, les propriétaires de magasins locaux travaillent fort pour fidéliser leur clientèle, se distinguer des autres magasins déjà nombreux dans la région et pour obtenir un chiffre d’affaires souvent juste assez suffisant pour atteindre une marge de profit raisonnable.
Avec les années, le marché du wargaming a évolué. Internet est rentré dans le décor avec des sites accessibles comme eBay ou GC-Minis.com. Sans difficulté, les consommateurs se sont tournés vers ces sites pour obtenir leurs figurines à un meilleur prix, surtout devant la flambée des prix que des compagnies comme Games Workshop ont appliquées sur leurs lignes de produits.
Club Chaos ne fait pas exception. L’attrait de eBay est indéniable et tous les membres du Club ont profité d’occasions en or pour garnir leurs armées. À une époque, des membres du Club se sont même lancés en affaires sur eBay.
Donc, cette accessibilité, appuyée par un dollar canadien très profitable, a carrément grugé les revenus des magasins locaux, et cette menace est maintenant bien présente et durable. Il faut être honnête : la fermeture de magasins comme le Donjon n’est pas dû à une concurrence saine entre les magasins locaux… mais elle est plutôt symptomatique de « l’évasion » de nos achats vers des sites internet.
C’est pour cela qu’avec raison, certains magasins se sont éloignés de la communauté de wargamers. L’argent est ailleurs. Pensez à Magic où la base de joueurs, un peu plus jeune, ne s’est pas (encore) approchée massivement de eBay et dépense allègement leur allocation pour des achats plus rapides, plus exécutifs. Très rentables, les jeux de cartes à collectionner et les jeux de société sont devenus les produits de prédilection pour plusieurs magasins.
Ça s’est fait évidemment au détriment des wargamers qui ont vu le nombre d’événements organisés en magasin en baisse. Plus récemment, on a vu des magasins exiger un abonnement annuel, et/ou un coût d’entrée à leur salle de jeu. Utiliser gratuitement les tables de décors des magasins était tout simplement perçu comme un acquis pour les wargamers. C’est en quelque sorte un choc de voir le changement de cette prémisse.
D’un autre point de vu, c’était sûrement aussi un choc pour le propriétaire de magasin de voir son client régulier arriver avec des modèles qu’il n’avait pas acheté dans son magasin. On peut comprendre le certain niveau de frustration des propriétaires devant cette situation.
Club Chaos reconnaît que la santé financière des magasins locaux est essentielle pour tenir soudée la communauté de wargamers. Par exemple, la mini-convention que sera Chaosludik se veut un point de rassemblement pour les wargamers, pour le temps d’une journée, et nous sommes conscients que cet événement ne sera pas possible sans l’apport des magasins locaux.
C'est pour cela que les membres de Club Chaos s'engagent à encourager les magasins locaux et à prioriser leurs achats dans ces magasins avant de considérer recourir aux ressources internet.
Nous croyons qu'en procédant ainsi nous allons contribuer positivement à la santé financière des magasins locaux et qu'à court, moyen et long termes, ce sera au bénéfice de la communauté du wargaming à Montréal et aux alentours car, si nos magasins locaux préférés sont en santé financière, il demeureront de plaisant lieux de rencontre.
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