2012/11/08

Flames of War: ♪ Si j'avais un char... ♪


Après avoir négligé toutes mes figurines pendant quelques semaines, l’envie m’est venue de m’intéresser à mes Shermans de Flames of War. J’en avais déjà peinturé un pour Colore ton Monde et les deux autres se méritaient au moins la même attention.

Voici le résultat après seulement quelques heures:


Vous aurez peut-être remarqué les markings jaunes (lozange, triangle et carré) sur les tourelles. Voulant être le plus respectueux possible de la réalité, je crois que j’ai pris autant de temps à chercher sur Internet un bon site expliquant l’identification des blindés de la deuxième guerre mondiale qu’à peindre les Shermans en soi.

Wikipedia est bien documenté, tout comme le site de Flames of War avec une belle sélection d’articles mais ma mine d’or a été le site Canadiansoldiers.com. Beaucoup d’information historique, bien structurée, grâce à laquelle j’ai pu commencer à visualiser ma compagnie de Flames of War. Laissez-moi vous résumer ce que j’ai appris et comment je vais configurer le tout en une armée cohérente.

Ce qui est connu aujourd’hui sous le Royal Canadian Armoured Corps (RCAC) est, comme dans plusieurs autres corps blindés, un descendant des divisions de cavalerie. Évidemment, une transformation majeure s’est déroulée dans les années 30, au lendemain de la Première Guerre Mondiale. Dans tous les corps armées de la planète, la plupart des unités de cavaleries ont été converties en unités de tanks. C’est le cas de la Canadian Armoured Corps (CAC) qui fut formée en 1940. Notez que la dénomination Royal sera ajoutée en août 1945, après la guerre en Europe. Ça devait être l’idée d’un ancêtre à notre Premier Ministre Harper.

Le CAC était donc composé essentiellement de trois régiments d’armée régulière et de quelques réserves. Ces régiments tiraient surtout leur expérience militaire de la Guerre des Boers en Afrique du Sud et de la Première Guerre Mondiale et ce, à titre de régiments de cavalerie. D’ailleurs, le régiment de réguliers, Lord Strathcona’s Horses, est réputé avoir mené la « dernière grande charge de cavalerie » lors de la Bataille du Bois de Moreuil en mars 1918.

Malgré l’avènement des chars d’assaut en 1914-18, on ne peut pas vraiment dire que les Canadiens en ont tirés de grands apprentissages à cette époque. Il faut plutôt attendre en 1941 pour voir des Canadiens être formés en Angleterre avec les chars Matilda. À cette époque, les Anglais devaient fournir 1,200 chars Cruiser aux Canadiens mais c’était des temps durs pour l’industrie militaire anglaise qui endurait régulièrement les bombes de la Luftwaffe.

En fait, l’industrie militaire canadienne sera toujours tributaire des Anglais et des Américains dans la production de tanks. C’est pour cela que le Sherman, de conception américaine, sera le principal tank utilisé, sous plusieurs variantes. J’en suis bien heureux, c’est un superbe tank et il est bien représenté dans Flames of War.

Les Canadiens utiliseront trois variantes du Sherman : le M3 Grant, le M4 Sherman et le M4 VC Firefly. Le M3 Grant était en fait une variante du Lee mais les Anglais ont reconfiguré la tourelle et l’ont renommé Grant. Il est arrivé plus tôt dans la guerre étant donné l’urgence d’équiper les Anglais de chars d’assaut sur le front de l’Afrique du Nord.

Sortie en famille autour d'un Firefly. Remarquez le long canon.

Alors que le M4 Sherman ne montrait aucune reconfiguration majeure, le M4 VC Firefly était équipé d’un canon anti-tank de 17 lbs ce qui faisait de lui le seul tank anglais capable de détruire les tanks Panther ou Tigers.

Le Sherman couvre donc à Flames of War la catégorie Medium Tank de la sélection canadienne. Il faut ajouter le tank M3 Stuart pour la catégorie Light Tank à laquelle on attribue surtout l’étiquette reconnaissance (Recce). En fait, après l’arrivée des blindés moyens, le Stuart sera sorti des combats tank-vs-tank en 1942 après un séjour peu convaincant en Afrique du Nord. Il sera toutefois apprécié pour sa vitesse et sa fiabilité ce qui se conjuguera très bien avec sa deuxième vie.

Stuart V en action.

La table est donc mise pour ma sélection d’armée. À ce que je peux voir sur le site de Battlefront, le M3 Grant est réservé pour le Mid-War étant donné qu’il a surtout servi en Afrique. C’est la même chose pour la version Honey du Stuart. La version Stuart V a toutefois fini la guerre et est disponible pour une armée de Late-War.

Le M4 Sherman demeure au centre de la compagnie et pour me conformer au schéma de la 4e division blindée canadienne du livre Turning Tide, je dois avoir un premier peloton de commandement de deux M4 Shermans et deux pelotons de combats, chacun ayant trois M4 Shermans et un Firefly. Ça donne pas moins de dix tanks pour un total de 790 points (avec mitraillettes). C’est pas mal de points et je n’ai même pas regardé dans la direction des pelotons de support.

D’ailleurs, je veux aussi utiliser un peloton de trois Stuart V pour la reconnaissance pour un autre 130 points. Pour compléter une armée de 1000 points, je considère ajouter un peloton d’artillerie intitulé Field Battery, Royal Artilley (4th) avec deux canons de 25 livres pour 95 points. Ça vient avec une Staff Team, une Observer Team et un véhicule d’appoint.

Ainsi, j’obtiens la bonne base d’une compagnie blindée. Je pourrai facilement considérer, entre autres, des pelotons d’infanterie comme option pour augmenter à 1500 ou 1750 points. D'ici ce temps-là, j'y vais un tank à la fois. Voici mon premier Firefly, qui complète ainsi mon premier bataillon de Shermans, et mon premier Stuart V.



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