2012/06/26

Infinity - Premiers pas (…et sûrement pas les derniers !!!)


Dans un premier temps, j'aimerais remercier un compère gamer de (très) longue date, Marc Caron, qui s'est libéré pour nous faire essayer Infinity à Yaum et à moi. Je comprends maintenant mieux pourquoi il s'est montré si insistant ces derniers temps pour faire essayer le jeu. C'est d'ailleurs cette insistance qui a fait germer l'idée d'essayer Infinity; je connais Marc depuis assez longtemps maintenant mais ces dernières années, nous oeuvrions sur des scènes différentes, lui sur 40k et moi sur Warmachine principalement. Néanmoins, je me disais qu'à moins d'être payé par Corvus Belli, il fallait que le jeu soit fort pour qu'un vétéran de la trempe de Marc insiste à ce point à partager ce jeu avec la communauté.

De plus, comme vous le savez peut-être, j'ai dernièrement commencé MERCS. Très bon jeu mais on en est au début et les erratas et autres ajustements de règles pleuvent, rendant le jeu un peu plus lourd. MERCS venait combler le côté scifi que 40k avait laissé derrière quand j'ai décidé de me départir de tout mon Games Workshop une fois pour toute, mais pas tout-à-fait. Je vais bien sûr continuer à suivre l'évolution de cet excellent jeu à l'avenir prometteur mais force m'est d'admettre qu'après l'enthousiasme du début, je suis resté un tant soit peu sur ma faim après quelques parties. J'ai toujours aimé approfondir une armée, me spécialiser dans une faction et malheureusement MERCS n'offre pas encore cette latitude.

Par contre c'est tout le contraire avec Infinity; à première vue, j'ai même eu un peu peur en visitant le site web; c'est gros Infinity !!! J'ai fini par prendre mon courage à deux mains et je me suis demandé quelle faction je jouerais. Le but avoué était de choisir une faction dont l'esthétique me plaisait plus que les autres. Comme MERCS n'avait pas atteint la coche niveau scifi, je me suis dit tiens, quelle est la faction la plus hi-tech ? La réponse fût simple…Aleph. La special situation section de l'intelligence artificielle qui gère à peu près tout dans l'humanité est ce qui se fait de mieux dans le genre.

Starter Aleph
J'ai regardé les démos en ligne, j'ai lu la moitié du premier livre et j'attendais avec impatience ce samedi 23 juin. Pas de Aleph pour moi, pas encore. Mon prof avait prévu deux listes de plus ou moins 100pts de Yu-Jing sectoriel. Des Celestial Guards et deux Remotes dont un Forward Observer et un avec missile launcher formaient mon fer de lance. De son côté, Marc jouait également des Celestial Guards doublé d'un médic Dakini et de ce qui s'avérera être la star des deux démos, Father Lucien Sforza, ses deux hologrammes et son gros gun. Nous avions des missions respectives, un aspect nécessaire à Infinity pour que ça ne s'éternise pas en camping dans sa zone à tirer depuis son fauteuil. Pas de je me cache tu te caches y se passe rien de bon.

Pour résumer l'expérience, il faut savoir que je me suis fait dégommer solide. Qu'à cela ne tienne, we came to learn comme disait les russes. La mécanique de réaction fait qu'il n'y a aucun moment mort à ce jeu; il faut être attentif en permanence et bien choisir ses actions et réactions. C'est vraiment le point qui fait la différence avec les autres jeux. Également, il faut souligner qu'Infinity donne vraiment une immersion sci-fi complète; toute la technologie à la disposition des modèles rendent parfaitement l'effet. Holoprojecteurs, sensors, système de visée, munitions variées, robots téléguidés, hacking, etc. c'est la totale.

Boîte Imperial Service pour YuJing
Un autre point intéressant qui permet à Infinity de se démarquer bien que soulevant des doutes à primabord, les ordres. En gros, vous avez autant d'ordres que vous avez de modèles sur la table plus 1 pour le lieutenant. Disons que vous avez six modèles, vous avez donc 7 order tokens. Vous pouvez les attribuer comme bon vous semble, sauf celui du lieutenant qui doit être utilisé par lui seulement. Oui, c'est ça, vous pourriez mettre 6 ordres sur votre super-modèle à 50pts et tirer sur tout ce qui bouge avec son super-canon-de-la-mort-qui-tue.

Mauvaise idée. Ça peut marcher dans une démo mal montée où un modèle est vraiment plus fort que les autres mais dans une vraie bagarre, vous allez avoir besoin de tout le monde. Il ne faut pas oublier qu'Infinity gagne à être un jeu avec missions, pas un shootout à la Sergio Leone. Je suis peut-être un peu trop néophyte pour vous faire la nomenclature de tous les désavantages d'y aller gung-ho mais allez visiter les forums si vous voulez vous en convaincre. La gestion des ordres prend une place importante dans le jeu et lui donne une tangente stratégique indéniable qui rend le jeu très intéressant.

En plus, bien que je ne suis pas chaud à parler des magasins dans mes chroniques, il faut rendre à César ce qui appartient à César, l'Abyss dispose d'une incroyable table pour Infinity, pas mal dans les plus belles que j'ai vu tout jeux confondus. Des holoboards qui s'allume, oui svp ! Slow clap à vous messieurs. Fin de la section "plogue".

Table pour Infinity à L'Abyss
Alors donc j'en pense quoi d'Infinity ? J'en pense que ce jeu va devenir mon jeu principal, tant que je serai en mesure de me trouver des adversaires agréables évidemment. Les modèles sont très beaux, les règles variées et la dynamique très vivante, pas de temps morts. Je pense que c'est définitivement un jeu qui mérite sa chance et franchement, l'essayer c'est l'adopter. Un grand jeu.

1 commentaire:

Benoit Lescarbeau a dit...

Moi aussi c'est l'ambiance du jeu qui m'a vraiment accroché. Bien hâte que mes nomades calment un peu les ardeurs de contrôle de tes Aleph.