Plus Gallant que ça, tu meurs

J’ai récemment participé à un défi hobby sur le blogue de Lost Hemisphere. Défi qui consistait à se botter le derrière pour mener à terme un projet quelconque pour lequel nous devions nous « casser l’bicyk ». Chaque participant pouvait choisir le thème de son projet (c’était très ouvert) à la seule condition qu’on y trouve un aspect conversion et un aspect peinture.

J’ai décidé d’y aller avec une conversion de Gallant, un Character Warjack de Cygnar. Gallant est sortit dans Warmachine:Wrath, aux côtés de notre plus récent Warcaster, j’ai nommé Constance « Connie » Blaize.

Connie c’est plus qu’un warcaster. C’est une thématique. Elle n’est pas construite en fonction de s’adapter à toutes les listes. Elle est destinée à être jouer avec certains types de modèles bien précis. Choisir de jouer Connie revient à s’enligner sur une sélection très limitée. Elle carbure aux disciples de Morrow (un Dieu gentil avec des p’tits oiseaux pis des fleurs pis des arc-en-ciels youppi), donc on parle de Precursor Knights, d’un solo et d’un Warjack. Ce Warjack n’est nul autre que Gallant lui-même. Ce n’est même pas un bon Warjack overall. Mais la synergie est intéressante lorsqu’il est pris en combinaison avec Connie.

J’ai donc pris la décision de m’équiper en disciples de Morrow, juste pour Connie (dont le modèle est écoeurant). Mais, comme vous vous en doutez, PP a scrappé mon fun avec un modèle bien ordinaire pour Gallant…

Booooooh !

Qu’à cela ne tienne ! Voir si je vais m’arrêter à ça ! VOIR SI !!!

Voici donc les étapes que j’ai utilisé pour pimper Gallant et le rendre digne d’être exposé dans une vitrine aux côtés de la superbe Connie.

Au début, il faut choisir ses pièces...
 

 

C’est une étape importante car c’est à ce moment qu’on fait le design de notre modèle. Cette étape est généralement accompagné d’une foule de croquis (en tout cas, en ce qui me concerne). Disons que pour avoir le résultat escompté de « mon père yé riche en tabarnak », ça prend beaucoup de bling bling. En bout de ligne, je ne crois pas avoir travaillé sur un modèle PP avec autant de morceaux…

Les pièces qui viennent dans « l’upgrade kit » de Gallant se présentent avec un relief de filigrane bien joli, mais elles sont destinées à être ajoutées à un kit de Warjack en plastique qui lui, n’a que des surfaces planes. Dans ma folie, j’ai donc décidé d’utiliser mon Instant Mold pour faire une estampe de ce filigrane afin de reproduire le même relief sur les morceaux du kit standard.

Ne tentez pas de reproduire ceci à la maison. Cascadeur professionnel sur circuit fermé.

Bon, pas à ce point là, mais ce fut tout de même une sacrée partie de plaisir

J’avais préalablement enlevé les rivets sur les surfaces où l’estampe serait appliquée. Pour les remettre, j’utilise une technique de carotte de puttey. Ce n’est pas obligatoire, mais je trouve difficile de sculpter de petits rivets sans se baser sur quoi que ce soit. Ils ont tendance à se déplacer continuellement au moindre coup de sourcil. Avec la manière que j’utilise, c’est plus long (car il y a une étage de plus), mais au moins ça ne bouge pas. Faites de petits trous pour positionner vos rivets, puis insérez de minuscules tiges de puttey et sculptez ce qui dépasse.

Pour ajouter du flafla et de l’intensité, j’ai décidé de gréer Gallant de bannières sous les aisselles et d’un pagne. Ça fait beau. Ça fait héroïque. Ça fait mis sur son 31. Ça fait tout ça et en plus, ça bouche des trous. Nonobstant que ça doit être inconfortable à souhait et terriblement encombrant lors d’un combat (mais bon, Constance a une panoplie de longs rubans autour des jambes alors qu’elle se balade en armure de plates, trouvez-moi le raisonnement derrière ça). Coupez vos morceaux de broches à la bonne longueur. Faites des trous dans votre figurine pour insérer ces broches. Appliquer une première couche de puttey générique et précaire qui servira de soutien. Lors de l’application de la 2e (et 3e) couche de puttey, vous pourrez sculpter l’effet de drapé. Tenez bien compte des points de contact qui sont supposés exister entre les bannières et l’armure. N’oubliez pas de respecter le mouvement (sens du vent, intensité du mouvement etc) pour tous ces pans de tissus !

Ensuite, c’est une question de peinture…

Et hop la ! Un Gallant unique, qui botte des culs. Je lui ai donné une pose « Tu cherches-tu l’fuck !? » et je trouve que ça fonctionne. Le modèle dégage une certaine attitude, voir arrogance.